Quand on arrive en ville… ou presque
On ne va pas changer nos habitudes de transport et on se retrouve donc à quelques kilomètres de la ville à la merci des taxis. Seuls touristes du jour, ils s’en donnent à cœur joie sur les prix sauf que bibi, elle avait fait le calcul avant de partir en fonction des tarifs Grab de la ville précédente. Bref ils étaient pas prêt de nous avoir normalement. Finalement ils nous disent tous des petites douceurs à l’oreille quand on leur annonce le prix que l’on veut et il ne reste plus qu’un seul taxi dans la course. Après un » Oh my little Bouddha », il nous amène à bon port à notre prix.
Mais c’est sans oublier de passer par la case touriste où nous devons nous acquitter de la taxe pour rentrer et visiter Bagan. On peut payer en Kyat ou en Dollars. On vous conseille de plutôt payer en monnaie locale, car ils se font une belle marge sur le dollars. Pour 25 000 Kyats par personne vous avez accès à 5 jours complets sur le site.
A la recherche de la bonne affaire
Notre copine Nina qui avait visité Bagan la semaine d’avant, nous avait conseillé un petit Homestay. Une nuit nous suffira amplement à cet endroit. Puis nous partons directement à la recherche des compagnies qui proposent des tours en montgolfières. Oui vous avez bien lu!! Familles, Amis et petits lutins s’étaient cotisés pour mon anniversaire/noël afin que je puisse m’envoler .
Il n’y a que 4 entreprises qui proposent ce service. On épingle donc sur notre GPS les adresses et c’est parti. Nous avons beaucoup marché pour pas grand chose car impossible de les trouver. Elles avaient toutes déménagé mais rien n’avait été mis à jour. Finalement « Balloon over Bagan » nous ouvre ses portes. Après une petite négociation on passe de 380$/pers à 300$. C’est pas mal mais je sais que je peux faire mieux. La seconde compagnie que l’on débusque est « Oriental Ballooning ». Il est 17 h et je joue un peu avec le commercial. Sans forcer la négociation on finira sur un happy hour tour: 1 place achetée = 1 place gratuite. Le tout sans frais supplémentaire, et avec moins de personnes par nacelle pour 265€ à deux. Oui je sais, je suis un requin mais bon: « Business is Business ».
Envole toi, envole moi
Le rendez vous a été fixé le lendemain à 5h du matin. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour s’envoyer en l’air! Un mini van vient nous chercher et nous emmène sur le lieu de décollage où un petit déjeuner nous attend. Je tiens à faire le point sur ce petit déjeuner: c’était une tuerie!! J’ai eu des CHOCHOPOPS et du vrai jus de fuit et du café (pas de l’instantané)! Il y avait même des croissants… La journée commence bien en tout cas.
Après un rapide briefing de la part de notre pilote, l’équipe gonfle la montgolfière. C’est impressionnant la vitesse à laquelle celle ci se remplie d’air chaud. En moins de temps qu’il n’en faut, on se retrouve dans la nacelle. Celle ci est répartie en 5 compartiments: 1 exclusivement pour le pilote et les autres à se répartir entre nous. De surcroît où d’autre nous imposaient 4 pers par compartiment, ici nous ne serons que 2. Au moment du décollage, nous devons rester assis (30 secondes ) le temps que la montgolfière se stabilise. Puis nous commençons à survoler Bagan. C’est magique, le soleil commence à apparaître, au loin on voit les premiers ballons qui nous distancent et au sol les temples avec leurs histoires cachées. Ce sera 45 min de pur bonheur pour nous.
Toujours honorer les traditions
Finalement vient le moment d’atterrir. A savoir qu’on a déjà touché un arbre en descendant… Une fois de plus il nous demande de nous asseoir le temps de poser l’engin. Une minutes plus tard nous sommes au milieu d’un champs avec une petite impression de space mountain pour l’atterrissage. Et c’est pas fini! On raconte que pour s’attirer le bon œil des villageois, les frères Montgolfières offraient une bouteille champagne lors de l’atterrissage. De ce fait nous sommes obligés de faire honneur à la tradition et hop une petite coupette (de crémant, faut pas déconner) à 7 h 30.
Dans les méandres de Bagan
La matinée est déjà bien remplie mais puisqu’on est debout autant en profiter pour explorer la ville. Nous louons donc un scooter électrique et partons à l’aventure. Il y a des temples partout. C’est assez compliqué de s’y retrouver et les chemins ne sont pas vraiment des routes mais plutôt de la terre à perte de vue. On est peu à enchaîner les visite à cette heure. Mais ce n’est pas plus mal car nous avons les temples pour nous seuls. On voit la lumière du jour s’engouffrer par les lucarnes et se projeter sur les murs de pierre.
Les retrouvailles
Ce soir là on change d’hôtel pour quelque chose de plus cosy. A savoir qu’il est vraiment plus cher d’aller démarcher les hôtels que de passer par Booking au Myanmar.
Puis au moment d’aller manger, on croise fortuitement Amaury et Marie avec qui on avait sympathisé au Lac Inle. Ce ne sont pas les seuls que l’on va croiser sur Bagan. Nous retrouvons aussi Rémi du Laos sur un terre plein à la recherche d’un spot pour le sunset. Pierre et Ludo nous rejoignent et on écume les sites pour les levers et couchers de soleil tous ensemble.
A la recherche des meilleurs spots
Les accès aux temples ayant été fermés pour les levers et couchers de soleil, il est difficile de trouver un point de vue, en hauteur, qui ne soit pas rempli de touristes. Avec Benjamin on déniche alors un endroit au milieu de nulle part au petit matin, où nous avons un super point de vue sur l’envol des montgolfières. C’est tout aussi magique de les voir d’en-bas et de se dire qu’il y a quelques jours nous étions la haut à admirer la vue. En se baladant, nous avons dégoté un autre spot pour le lever du soleil. On met Pierre et Ludo dans la confidence et le lendemain tout le monde se retrouve un peu en hauteur avec des temples à perte de vue.
Pierre en profite pour sortir son drone et essayer d’avoir une vue d’ensemble. Cependant c’était sans compter sur les corbeaux qui ont pris ça comme une invasion et se sont rués sur l’appareil. A ce moment précis, on se serait cru dans un jeu de Playstation. Pierre avec sa manette et nous entrain de hurler « A droite, à gauche, attention… ». Bon il a réussit à finir son niveau sans perdre de vie mais tout le monde était en stress quant à son succès face aux corbeaux.
C’est ici que notre périple Birman s’achève. Demain nous partons pour le Népal, en passant par la case Inde et l’aéroport de Calcutta.