Jour 1
Voilà nous sommes passés dans une nouvelle contrée ! Le bus de Ha Tien nous dépose à la frontière coté Vietnamien. L’officier en charge de tamponner nos passeport essai de nous soutirer 1 USD par personne, nous refusons catégoriquement ce qui ne pose aucun problème et nous passons au no mans land #escrot. Nous attendons quelques minutes dans un nouveau bus où il fait une chaleur à mourir puis direction les bureaux Cambodgien. Ici pas de marchandage, de ce fait nous repartons assez vite dans notre bus en direction de notre première étape. Ça va les distances ne sont pas très longues mais l’état de la chaussée est… euh non y’a pas de chaussée, il n’y a pas de route, il n’y a que des trous et de la terre rouge.
Etape à Kep
Après 30 minutes de secousses dans un shaker, nous arrivons à Kep, oui malheureusement le trajet se fait en deux fois. On y avait pourtant cru quand on avait pris nos billets…De là nous devons attendre le bus suivant pendant 1 h pour une nouvelle heure de trajet. Donc nous allons marcher le long de la plage et de la jetée afin de découvrir cette ville qui était potentiellement sur notre liste des choses à visiter. Puis prenons le bus et arrivons à Kampot enfin !
Point de chute à Kampot
La chaleur est suffocante et le soleil brille nous devons marcher avec nos bagages encore 3 km. N’aimant pas la facilité on refuse de prendre un Tuktuk. C’est après un long trajet de 7 h (bus, marche et pauses compris) que nous voyons enfin ml sol de notre Homestay. Dépôt de bagages et douche froide (Bienvenue au Cambodge, dans la campagne y a pas d’eau chaude) c’est le moment de la détente bloging. On reste profiter de la terrasse et des moustiques puis on prend un peu de bon temps et sirotons notre premier cocktail depuis notre départ de France et au soir on commence à goûter les plats Cambodgien.
Jour 2
Nous prenons le petit déjeuner : pain beurre demi-sel, miel, confiture et café au grand bonheur de Diane.
A noter que le café à un gout différent du Vietnam. A Chau Doc on avait du café de Bonhomme : robuste, assez épais et en très petite quantité (on le mangeait et buvait en même temps). Ici le café est plus léger et à un petit goût de chocolat et noisette! |
La grotte
Scooter en poche on se met en route en direction de Cave Temple. Pour y arriver 21 km de poussières, graviers, nids de poule, route de terre, boue… Oui seulement 1/7eme des routes Cambodgienne sont bitumées. Ici c’est difficile de conduire, nous ne regrettons pas de ne pas avoir acheté de moto. (On rendra le scooter avec roue avant voilée et roue arrière défoncée, mais personne n’a rien vu). Par ailleurs, la panique de Diane à l’approche de chaque trou dans le sol aurait été insupportable sur trois pays.
Donc après avoir traversé une campagne magnifique, nous visitons la grotte. Deux enfants nous suivent et nous montre la voie. La chaleur est étouffante et humide, il fait très sombre, la pierre est glissante. Diane a effectivement faillit tomber (et pas la petite dégringolade hein !). Elle reste donc à un endroit et je continue avec une des enfants. Une fois arrivé au bout elle me demande de rester à la sortie. Cependant je ne vois pas Diane arriver, au diable l’enfant je rebrousse chemin, la deuxième gamine a laissé Diane seule dans la grotte et dans le noir. Nous repartons et nous nous faisons suivre par les enfants qui réclament leur dû soit disant pour l’école.
Information : Les enfants au Cambodge ont école « obligatoire » le matin et l’après-midi ce sont des cours particuliers payant. Seul le jeudi et chômé comme le mercredi en France. De ce fait trouver des enfants qui demandent des sous le matin en semaine pour l’école alors qu’ils devraient y être… Hum ça sent l’arnaque en bande organisée au profit des « grand frère », qui nous avaient déjà un peu raquetté à l’entrée. |
Lac et Plantation de poivre
Notre deuxième étape du jour est le Secret Lake, une grande étendue d’eau par laquelle nous passons afin de se rendre à La Plantation. Cette dernière est un organisme créée par un couple franco-belge pour cultiver le poivre de Kampot. A ce propos leur association emploi des salariés locaux avec une rémunération juste, finance les cours particuliers d’une école et octroie des bourses d’études. (Direction le site ici). En somme, nous avons appris ici beaucoup de choses sur les différents poivres et nos papilles ont été anesthésiées.
Restaurant et cooking lesson
En ce qui concerne nos papilles on a savouré notre ripaille du midi au Khmer Root Cafe. Un endroit au milieu de nulle part mais c’est sur les conseils de notre auberge que nous mangeons là-bas, coup de cœur assuré. Diane commence à s’intéresser à la cuisine et demande si elle peut aider. Pilon à la main elle doit s’attaquer à la préparation du curry, puis nous sommes deux à prendre un cours. On arrive à noter les ingrédients des plats, toutefois il faudra qu’on s’essaie à ça une fois qu’on aura posé nos sacs durablement. Diane avait pris un curry Khmer au poulet et moi un Lok Lak au poulet faute de bœuf.
Plus tard on retourne en ville et allons à la Fish Island. On y trouve quelques marrés salants, même si ce n’est pas la saison c’est beau mais la fatigue de la route prend le dessus. Diane à l’arrière peut profiter des magnifiques paysages qu’offre la campagne de Kampot, mais la route est tellement défoncée que toute la concentration y passe. On dépose le scooter en ville et visitons la zone avant d’aller dîner.
Jour 3
L’escapade en kayak
En scooter toujours (et toujours avec Diane qui crie dès qu’elle voit un trou en amont) on essaie tant bien que mal de trouver la station de Kayak pour se rendre à la Green Cathedral. Ainsi après trois chemins essayés, des dérapages pas contrôlés, de la boue et encore de la boue, nous trouvons notre loueur et voguons sur le canal. Alors la Cathédrale verte est une zone plus qu’un bâtiment, c’est donc un canal bordé de palmiers. C’est très vert et très beau, à l’image d’une campagne comme on les aime. Nous avons dû écourter ce moment car la pluie s’est invitée. Un vrai déluge qui continue et continue. En fin de compte, on a trouvé le bon rythme pour pagayer de concert et rentrer rapidement pour une fois.
Finalement de misère on repart en ville il est 11 h 30 on se pose pour manger et attendons que le beau temps revienne. Cependant nos vêtements encore un peu humide, on reprend la route voir quelques cascades.
Les cascades
La première que nous pointons possède un point de péage tenu encore une fois par des adolescents qui nous demandent 1 USD chacun. Depuis la Chine nous estimons que la nature ne doit pas être monétisée, nous rebroussons chemin et trouvons un autre endroit mais difficile d’accès.
Donc après une route de terre ocre abimée, un chemin boueux et ensablé (c’est même étonnant que le scooter n’ai pas rendu l’âme) on arrive aux Veal Puoch Waterfall. D’ailleurs c’est un cours d’eau et des cascades qui font suite aux Darren’s Waterfall. Du reste on se faufile dans la jungle jusqu’à trouver un petit havre de paix. Mouillé pour mouillé je me décide à prendre un bain dans ces eaux. Froid mais en réalité c’est relaxant et agréable. Tout le monde se met à la baignade : Diane posée sur un rocher met les jambes dans l’eau et Marcel qui prend son bain.
Départ pour Sihanouk Ville où on prendra un speed boat pour rejoindre Koh Rong Sanloem. C’est l’amour à la plage !
J’aime le fromage. Vous aussi je crois ? ^^
Toujours aussi accro aux aventures, à quand le prochain épisode, 5 jours déjà depuis Kampot..
Avez vous retrouvé Marcel?
Allez vous faire une nouvelle adoption?
A bientôt